

Un écrivain a acheté une maison, un village du sud-ouest de la France, le calme qui y règne lui permet d’écrire. Il va tous les matins acheter une baguette au sein d'une boulangerie où Ludivine sert, elle est si jolie dans sa blouse rose taillée comme celle des années cinquante. C'est la fille de la diseuse de bonne aventure, elle jette aussi des maléfices, et protège du mauvais œil ceux qui désirent la payer. Ludivine se balade souvent le long d’un sentier qui mène à Compostelle. On dit que voilà bien des siècles que des ascètes se sont arrêtés là, las de marcher, qu'ils ont planté une tente, qu'un village s'est bâti. La foi chrétienne a guidé leur pas. La douceur de vivre permet d’oublier que des hommes sans têtes se promènent au sein du village.
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Ce texte est un texte fantastique et érotique. Il représente un exemple de littérature fantastique. Fantastique ou fantasy, c’est un texte fantastique.
Un village du sud-ouest de la France vit paisiblement, mais si parfois des hommes sans tête surgissent. Situé sur le chemin d’un pèlerinage chrétien. Il conduit les pèlerins vers Saint-Jacques-de-Compostelle. On dit que des ascètes se sont arrêtés là, las de marcher, ils ont planté une tente, un village s'est bâti. La foi chrétienne a guidé leurs pas. Prier Jésus-Christ rapproche de Dieu. Les prêtres et religieuses encouragent les croyants à s’agenouiller devant l’autel, presque en se flagellant, en chantant des louanges au Seigneur.
Un écrivain raté a acheté une maison, on l’appelle le château, en fait, c'est un ancien presbytère. Lors de la Révolution française de 1789, les habitants pris d’une frénésie satanique l’ont détruit. Le presbytère est devenu, de ce fait, la plus grosse maison du village. Les habitants l’ont baptisé du nom de château.
Il va tous les matins acheter une baguette au sein d'une boulangerie où Ludivine sert, elle est si jolie dans sa blouse rose taillée comme celle des années cinquante. Il y a le jeune ouvrier boulanger qui voudrait bien s'amuser avec les fesses de Ludivine. Il faut avouer que son joli minou séduit tout le monde, tout un chacun aimerait lui conter fleurette dans les champs. Elle se balade souvent le long d’un sentier qui mène à Compostelle.
C'est la fille de la diseuse de bonne aventure, elle jette aussi des maléfices, et protège du mauvais œil ceux qui désirent la payer. Tout a un prix aujourd'hui. Au village, tout le monde reconnait qu’elle est un peu sorcière. Ceux qui n’ont pas une langue de vipère affirment qu’elle est magicienne. On évite de la mettre en colère. Tout le monde évite de s’approcher de trop près de Ludivine.
En achetant le pain, les hommes boivent un café et discutent. Barnabé l'artisan qui est en guerre contre l'URSSAF, le père Gaston un homme de soixante-dix ans qui marche avec une béquille, il voudrait bien se taper des jeunes femmes, hélas, il ne court plus assez vite. Le sourire de Ludivine lui rappelle le printemps de sa vie.
Le gribouilleur découvre que des hommes sans tête déambulent au village, tout le monde les aperçoit et ne dit mot. Il apprend qu’ils veillent au respect de la moralité chrétienne par les habitants du lieu. Satan ne pervertira pas cette terre bénie. Aux cloches sonnantes, tout le monde prie.
L’auteur s’étonne que personne n’a habité sa demeure pendant plus de dix ans. L’ancien propriétaire s’est pendu. L’épicier du coin lui révèle qu’il s’entretenait souvent avec un prête. Quoi de mal à cela, mis à part que cet homme d’église a vécu au moyen âge. Il en est surpris. Il ne s’étonne pas qu’on dise qu’il était pris de folie. Seule la mère de Ludivine en dresse un portrait flatteur, le fait que le prêtre qui a plus de mille ans ne la chagrine pas. Elle évoque les discussions fertiles qu’ils ont eu. L’homme d’écriture devient historien en vue de contrer l’histoire de sa maison et du village. Se rapproche-t-il du Tout-Puissant ?